Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/353

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qu’où charge de terre et de pierres à une certaine hauteur... On enferme après cela tout cet espace, en bâtissant au dessus une loge avec des planches, ou bien on l’entoure avec des perches qu’on assujettit par le haut, où elles se réunissent en forme conique ou pyramidale. »

Le père Lafitau. (Mœurs des Sauvages amériquains, comparées aux Mœurs des anciens temps, t. 2, p. 41.) (p. 260)


(28) Ces mémoires ont été publiés à New-York, en 1830. (p. 274)


(29) Voici un abus de la force tout à fait analogue, rapporté par Samuel Hearne (p. 163, t. I de la traduction française) :

« Souvent, lorsque les femmes des plus forts se trouvent surchargées, en route, de fourrures ou de provisions, ceux-ci ne se font aucun scrupule de faire porter une partie de leurs bagages par les femmes de leurs camarades moins robustes. » (p. 293)


(30) « C’est un droit et une coutume chez tous les sauvages de l’Amérique, que les enfans appartiennent à leur mère. Si deux Indiens, après avoir long-temps vécu ensemble comme mari et femme, viennent à se séparer, ayant plusieurs enfans, tous suivent la mère, même si elle prend un second mari, et pas un seul ne reste avec le père. »

Lawson. (History of Carolina, p 185.) (p. 293)