Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/393

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lances, en un mot tous les attributs et les ornemens des hommes ; de l’autre, tous ceux des femmes.

C’était la maison de la belle femme qui venait de lui servir de guide. Elle avait sur le métier un ceinturon qui n’était pas encore entièrement tissé. Elle lui dit : « Voici mon frère qui vient, je vais vous cacher ; » et, le poussant dans un coin, elle mit le ceinturon devant lui ; mais Ono-wut-to-kwut-to, de sa cachette, examina attentivement ce qui se passait. Il vit le frère de la jeune femme entrer très magnifiquement vêtu, et détacher une pipe de la muraille. Après avoir fumé, il déposa sa pipe avec le sac qui contenait ses pah-koo-se-guns, et il dit : « Ma sœur, quand renoncerez-vous à ces pratiques ? Avez-vous oublié que le plus grand des esprits vous a défendu d’enlever les enfans de ceux qui vivent sur la terre ? Vous croyez avoir bien caché celui que vous venez de prendre ; mais ne sais-je pas bien qu’il est ici