intolérable, et elle reçut le martinet parce
qu’elle se défendait. Elle voulut bouder :
était-ce raisonnable d’abuser de sa force et
de son autorité pour essayer des choses
impossibles ! Miss Sticker eut pitié, se releva,
la reprit sur ses genoux et la câlina.
Elle ne bouda plus, au contraire, elle lui
permit de placer le machin au milieu de
ses cuisses où il la picotait. De temps en
temps, elle sautait en l’air et le repoussait,
parce que le bout se durcissait comme du
fer, forçait dans le coin, et qu’elle avait
peur d’être trouée. Miss Sticker la rassurait
en lui rappelant que Lisbeth et Hilda
avaient été trouées, et s’en montraient très
heureuses. Elles buvaient de nouveau de
la liqueur, et la tête lui pesait tellement
que le sommeil fermait ses yeux. La directrice
la porta sur son lit, la coucha, la mignarda,
et elle s’endormit. Elle ne savait
pas combien de temps elle reposa. Elle se
réveilla, parce qu’entre ses cuisses et par
derrière, elle sentait le machin qui s’escrimait
pour la crever, et elle trembla de
peur. Oh, que miss Sticker était méchante !
Elle la battait à coups de poing sur les
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