dormait-elle depuis longtemps ! Lucy ouvrit
des yeux effarés à la vue d’une grande
et forte femme, qui pénétrait dans le cachot.
Elle se pelotonna d’instinct dans ses draps,
et s’apeura à l’aspect de cette personne
qu’elle ne connaissait pas, et qui, en dépit
de son visage imberbe, lui semblait être
plutôt un homme. Elle frissonna en la
voyant s’asseoir sur le bord de son lit, et
attirer d’une main rude ses draps sur les
pieds. Son petit corps fluet et mince apparut
dans toute sa gracilité enfantine, et elle
rougit très fort au contact d’un doigt qui
errait entre ses cuisses, sans minet, au contact
d’une main qui se posait sur son ventre
et le couvrait en entier. Elle se souvint de
la recommandation de Clary et se surmonta,
demanda à l’inconnue si elle était une
nouvelle maîtresse. On lui répondit affirmativement
par un signe de tête, en même
temps qu’on lui indiquait de se lever : elle
ne se révolta pas de ce qu’on lui retirait sa
chemise. Oh, le pauvre petit corps gentillet
et mignon, sans tétons et sans chat, avec
son petit cul rond et bien dessiné, ses cuissettes
grassouillettes, ses mollets dodus.
Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/184
Apparence
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 172 —