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avait sous le ventre une plus forte et plus grosse machine que celle de la directrice ; seulement elle était molle et flasque, tout en cherchant à se placer entre ses petites cuisses. Lucy se tordit dans tout son être, tendit en avant les bras, pour repousser cet atroce contact. Pauvre mignonne, que pouvait-elle ! L’homme était robuste et l’écrasait de tout son poids : il lui pressait la tête contre la poitrine à l’étouffer, et sur cette poitrine, à la place des seins, il y avait des poils. Elle mordit, et elle reçut une violente fessée. Une fureur l’animait, elle ne voulait pas de ce qui se préparait. Elle se débattit encore davantage, avec un courage désespéré, essayant de lancer des coups de poing : elle était enserrée par les bras et par les jambes, et dans ses cuisses, elle constatait avec terreur que la machine molle et flasque se durcissait, et poussait avec rage là où la directrice la fit saigner. Que faire, que faire ? Une bête féroce s’acharnait après son petit corps. Non, non, elle ne voulait pas de ça. Plus elle se défendait, plus elle succombait sous l’emprise du méchant ; et hélas, plus elle agissait, plus la