baisa, suça avec assez de plaisir les sexualités
de celle qui devenait sa petite maîtresse.
À mesure que sa jolie tête se noyait
dans les jambes de Lisbeth, elle savourait
le satiné de la peau, les frissons des chairs,
l’odeur féminine qui se dégageait sous l’excitation
des caresses, et elle y allait avec
volupté, sa langue chatouillait avec amour
de si séduisantes beautés. Oh, Lisbeth était
déjà très bien faite, fine et grassouillette, ce
qui ne contribua pas peu à son favoritisme
succédant à celui d’Hilda. Longue néanmoins
fut la séance libertine. Il fallait que
Lucy s’accoutumât bien à l’œuvre du gougnottage :
il fallait que les nerfs se détendissent
bien de part et d’autre pour obtenir
l’union des sens entre la caresseuse et la
caressée. La chère petite langue de la gamine
commençait à produire son effet. Lisbeth
jouissait et obligeait sa suceuse à ne
pas éprouver du dégoût pour sa rosée : elle
l’attirait dans ses bras pour baiser sa bouche
enduite de cyprine, lui assurant que l’humidité
amenée par l’intensité de la félicité
sensuelle valait mieux que la meilleure des
liqueurs. Et, pour la convaincre des dou-
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