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Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/48

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se lançaient et s’adressaient à la plus savante, à la plus séductrice des amoureuses. Sa pensée voltigeant du côté d’Hilda, avec qui elle se rencontrait très rarement, à supposer qu’une habile intervention s’appliquait à les séparer, elle lui écrivit :


« Comment vivons-nous, que les jours s’écoulent, et que nous ne mettions pas à exécution les promesses contenues dans notre chère caresse, au moment de la rentrée ! Quel dieu puissant, ou plutôt quelle déesse jalouse s’oppose à nos rencontres ! Il y a là un machiavélisme dont est seule capable l’ingrate amie, ton usurpatrice, qu’hélas, j’eus la sottise de pousser dans le lit de Jean ! Voyons, chérie, un bon mouvement, cela ne saurait se prolonger. Écris-moi vite quelles sont tes habitudes, et je trouverai le moyen de nous réunir. Tu es dans une étude où les licences régnaient, même à l’époque des plus dures sévérités : ta sous-maîtresse n’est pas une féroce vigilante. Indique-moi si de temps en temps, elle sort de votre étude, et je m’arrangerai pour te causer à un de ces instants la sur-