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Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/52

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fesser son baisage avec Hippolyte Grandsen, et Reine reprit :

— Tu as eu confiance en moi, je t’en adore davantage ! Je savais l’histoire par Jean Sticker ! Et je t’assure, ma chérie, qu’il en éprouvait un réel chagrin ! Tu parlais à ses sens, à son cœur, mieux que nous toutes, et si je n’avais pas jeté Lisbeth dans ses bras, il te serait revenu depuis longtemps déjà, et on vivrait comme des bienheureuses. Oh, ce que j’ai fait, je pourrai peut-être le défaire ! Si tu veux m’en croire, tu coquetteras avec miss Sticker et, ou je me trompe fort, tu finiras par l’emporter sur cette chipie de Lisbeth, que je voudrais bien voir attacher au cheval, comme on t’y mit, toi, ma chérie, mon a dorée.

— Non, non, Reine, cela jamais. Je ne veux plus recommencer avec Jean Sticker, il a été beaucoup trop méchant et trop cruel.

— Sois juste ! Le galant que tu lui donnais comme coadjuteur n’était pas pour le flatter.

— Ah, Reine, ne parlons pas du passé,