tionnant à merveille. On apercevait, au
milieu des rondeurs blanches des fesses et
des cuisses, les têtes qui émergeaient et se
noyaient dans la fougue des ardentes caresses ;
de longs soupirs, de profonds halètements
s’entrecroisaient, les jupons et les
chemises s’entortillaient, les lèvres se précipitaient
sur les sexualités : le plaisir ne
cessait de s’accroître. Ah, quelles délices
de se sentir aussi amoureuses l’une que
l’autre, et d’apprécier avec la même fièvre
ces chairs secrètes, vibrant sous la passion,
se magnifiant sous les désirs qui les enflammaient !
Elles se reconnaissaient sœurs
en volupté ! Hilda, cette petite mijaurée
des années précédentes, qui s’indignait à
l’idée qu’une langue se promènerait entre
ses cuisses ou dans la fente de son cul,
enfonçait maintenant la sienne au plus profond
du derrière de Reine, criant qu’elle
serait heureuse de lui faire feuilles de rose,
même en sortant du cabinet, et sa langue
ne quittait le trou du cul que pour voltiger
sur le con, le clitoris, dans le vagin. Reine
lui rendait ses dévotions : elle jurait de
son côté qu’Hilda possédait le plus joli
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