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voir ou s’écrire, comme elles le désiraient, à cinq heures de l’après-midi, elles se rencontraient toujours dans le cabinet réservé aux lingères, généralement très peu employé. Elles échangeaient quelques rapides caresses, quelques mots, pour savoir si elles se réuniraient dans la nuit, et se quittant avec peine, Reine catéchisant Hilda pour qu’elle coquetât avec la directrice, ou fasse en attendant de l’œil à sa sous-maîtresse qui certainement la favoriserait dans ses escapades. Elle lui avouait du reste avoir eu quelques relations avec Rina (avec qui n’en avait-elle pas eues !), relations qui s’interrompirent parce que Rina, très chaude et très ardente, ne pouvait supporter ses minettes trop passionnées. Ses conseils portaient leurs fruits. Hilda se secouait des tristes impressions laissées par sa flagellation sur le cheval, elle reprenait de son assurance et de ses aspirations vicieuses, elle s’étudiait dans des poses alanguies et prometteuses qui excitaient non seulement la sous-maîtresse, mais aussi ses compagnes, et peu à peu on tournait autour de ses jupes, on la courtisait, ou lui offrait