gênait leurs mouvements. Au milieu du
vestibule se trouvaient deux tabourets rembourrés,
devant un banc en bois recouvert
d’une épaisse draperie noire. Les deux
coupables s’agenouillèrent sur les tabourets,
on leur jeta la chemise par dessus les
épaules, et même par dessus la tête, elles
courbèrent le haut du corps sur le banc :
deux fortes courroies en cuir, placées en
croix, leur assujettirent le buste, au risque
de les blesser, si elles se laissaient aller à
quelque geste désordonné. Ainsi postées,
elles présentaient à toutes les divisions la
vue de leur derrière, bel astre entièrement
formé et bien dodu, avec le gras des cuisses
dominant les genoux et dénotant la transformation
féminine accomplie, la ligne harmonieuse
du dos, s’abaissant vers la tête.
Miss Sticker, accompagnée des professeurs,
entra à son tour et prit place sur le côté
libre du vestibule. Deux servantes, armées
d’un fouet à manche court, muni d’une
corde à nœuds serrés, se tinrent debout
derrière les deux jeunes filles, et la directrice,
d’une voix sourde, prononça ces
quelques mots :
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