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À NOS COMPATRIOTES.

gande nationale et religieuse ; car, nous vous l’avouons ici franchement, même après les magnifiques éloges qui ont été faits de la conférence sur la Langue française au Canada, — même après le vœu exprimé par NN. SS. les Évêques de voir ce beau et si utile travail répandu et lu dans toutes les familles canadiennes, — même après cela, disons-nous, nous sommes convaincus que, sans votre coopération active et dévouée, nous pourrions encore manquer, en grande partie du moins, d’atteindre notre but, qui est la diffusion de la conférence de M. Tardivel parmi tous nos compatriotes.

Au contraire, avec votre concours, cher monsieur, le succès, nous le savons d’avance, est assuré ; partout notre œuvre, devenue vôtre, sera connue, appréciée, encouragée, le zèle de tous stimulé ; et toutes nos maisons d’éducations spécialement, depuis le séminaire, le collège et le couvent jusqu’à la plus modeste école de nos campagnes, auront un dépôt, une ample réserve d’exemplaires de notre brochure et deviendront ainsi autant de moyens sûrs de faire arriver la conférence sur la Langue française au Canada à tous les foyers. Que si une école manque absolument de ressources nécessaires pour se procurer par elle-même un millier ou, au moins, quelques centaines