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…Il ne fut pas sifflé,

Non pas même sifflé ; ce fut la chute morne,
De l’ennuyeux parfait devant l’ennui sans borne.
L’asphyxie empêcha même qu’on pût gémir,
On craignit de siffler tant on voulait dormir,


OUI, CERTAINEMENT LES BASQUES !


26 mai 1879


Le Canada et les Basques. Trois écrits de M. Faucher de Saint-Maurice, (de) M. Marmette et (de) M. LeVasseur. Avant propos du comte de Premio-Real ; tel est le titre d’une brochure qu’on a bien voulu nous adresser.

La thèse soutenue par les auteurs est que les Basques connurent Terre-Neuve et le Labrador avant Jacques-Cartier et qu’ils furent les premiers découvreurs du Canada.

Nos quatre publicistes apportent à l’accomplissement de leur tâche tant de bonne volonté, tant de zèle, que tout homme impartial sera forcé d’admettre qu’en écrivant ces pages ils croyaient sincèrement jeter une nouvelle lumière sur notre passé, élucider un point d’histoire fort obscur. En réalité, ils n’ont fait que répéter ce que tous ceux qui s’occupent tant soit peu d’histoire savent depuis bien longtemps. Seulement, ils ne répètent pas tout ce que l’on sait touchant les premiers découvreurs de ce continent.

Épris d’un grand amour pour les Basques, amour inexplicable si l’on considère qu’il représente ici un gouvernement qui persécute ce petit peuple de héros, M. le consul d’Espage a entrepris de prouver que c’est de la Biscaye que sont venus les premiers découvreurs du Canada et de Terre-Neuve. Pour l’aider dans sa tâche, il a eu recours à trois géants de la plume, Faucher, Marmette et LeVasseur. À eux quatre, ils ont réussi à réimprimer certaines notes, que l’on peut trouver dans vingt histoires différentes, qui prouvent assez