tôt le bras droit du tyran ; tantôt respirant la charité et l’amour, tantôt assombrie par les passions de l’enfer ; tantôt rayonnante de la vérité céleste, tantôt portant le masque de l’hypocrisie et du mensonge ; tantôt une vierge, tantôt une prostituée ; une reine majestueuse, et une actrice couverte de clinquant : évidemment elle est de la terre et non du ciel ; et sa vie dramatique est le type du bon et du mauvais, de la bassesse et de la noblesse, de l’impureté et de la pureté, de l’amour et de la haine, de l’orgueil, de la passion, de la vérité, du mensonge, de la férocité et de la douceur qui ne combattent sans cesse dans le cœur inconstant de l’homme.
C’est là une belle période au point de vue littéraire, mais il est impossible de concevoir quelque chose de plus faux et de plus injurieux pour l’Église catholique.
Je n’ai pas besoin d’insister sur l’indigne sophisme de ces antithèses. Aveuglé par les préjugés, par une éducation déplorable, peut-être par la haine, cet auteur ne peut distinguer entre l’Église, toujours sainte, toujours infaillible, toujours divine ; et quelques-uns de ses enfants, de ses ministres même qui ont succombé aux tentations du démon. Cet écrivain qui prétend, je suppose, puiser toute sa religion dans la Bible seule, ne sait donc pas que le Christ a dit que l’ennemi sèmerait de l’ivraie parmi le bon grain, Il ne comprend pas cette vérité. C’est peut-être son malheur plutôt que sa faute ; mais quelle qu’en soit la cause, il ne peut y avoir rien de commun entre cet homme et nous. S’il revient parmi nous, recevons-le avec la politesse due aux étrangers, mais gardons-nous bien de lui faire une démonstration sympathique.
« M. PARKMAN ET L’UNIVERSITÉ »
Sous ce titre, le Journal de Québec d’hier soir publie l’article suivant :