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OU RECUEIL D’ÉTUDES

Fermons cette parenthèse, et rapportons un agréable incident du banquet de Saint-Hyacinthe que raconte notre confrère du Courrier :


Pendant le banquet, Madame la marquise de Charette est entrée, avec quelques dames qui l’accompagnaient, pour servir elle-même les convives. Des applaudissements frénétiques ont accueilli son entrée dans la salle ; et les acclamations recommencèrent quand la marquise vint très gracieusement servir aux tables ;


Le soir, il y eut feu d’artifice, procession aux flambeaux, etc,.

Vers dix heures, les visiteurs retournèrent à Montréal.

Vendredi et samedi, M de Charette et sa suite visitèrent Montréal et ses environs.

Lundi, célébration grandiose de la Saint-Jean Baptiste et banquet le soir.

Mardi matin, M. le général et sa suite se rendirent par le chemin de fer du Nord aux Trois-Rivières pour saluer Mgr Laflèche dont le dévouement pour la belle œuvre des zouaves pontificaux est bien connu. La réception faite au général aux Trois-Rivières a été cordiale et chaleureuse.

Le soir à six heures et demie les visiteurs partirent pour Québec, où ils furent reçus avec enthousiasme par une foule immense.

Le lendemain matin, mercredi, les zouaves de la section de Québec présentèrent une adresse au général dans son appartement à l’hôtel Saint-Louis. L’ancien colonel de l’armée pontificale sut trouver, comme toujours, dans son cœur de soldat catholique, des paroles vraiment éloquentes.

Après le déjeuner, le général fit plusieurs visites, notamment chez les révérendes Dames Ursulines où il put contempler, non sans une motion évidente, le crâne de Montcalm. Puis, il se rendit chez M. L. G. Baillargé qui possède, comme tout Québec le sait, le fameux drapeau de Carillon. Le général salua ce glorieux étendard avec un profond respect.

L’après-midi, vers deux heures et demie, les illustres voyageurs se rendirent à la maison que le