Page:Tarsot - Fabliaux et Contes du Moyen Âge 1913.djvu/103

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et au milieu de tout ceci, ongles et poings jouaient leur jeu.

Anieuse cependant trouve moyen de saisir sire Hain par la crinière, et déjà elle le tiraillait si fort qu’elle était sur le point de le renverser et de gagner la bataille. La commère Aupais, pour l’animer, lui criait courage ; mais Simon, imposant silence à celle-ci la menaça, si elle parlait davantage, de la faire aussi entrer en danse. Hain, pendant ce temps, était venu à bout de se dépêtrer des mains de sa femme, et, animé par la colère, il l’avait à son tour poussée si vigoureusement, qu’il venait de la rencogner contre le mur.

Derrière elle se trouvait par hasard un baquet qui,