Page:Tarsot - Fabliaux et Contes du Moyen Âge 1913.djvu/81

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tu me chasses ! Veux-tu donc me punir de t’avoir trop aimé ? Au nom de Dieu, cher fils, ne m’expose pas à mourir de faim. Tu sais que je ne peux plus marcher,
accorde-moi dans ta maison quelque coin inutile. Je ne te demande ni un lit ni les mets de ta table ; un peu de paille jetée sous cet appentis, du pain et de l’eau me suffiront. À mon âge il faut si peu pour vivre ! et d’ailleurs avec mes infirmités et mes chagrins, je ne te serai pas longtemps à charge. Si tu veux faire l’aumône en expiation de tes péchés,