Page:Tastu - Poésies complètes - 1858.djvu/123

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Qu’ils trouvent dans les murs de leur belle patrie
Le sujet et le prix de leurs nobles accents !

Poètes orgueilleux, caressez l’espérance
De laisser après vous un renom immortel ;
Le mien s’éteindra vite ; et le nom de Clémence
Ne sera point connu du jeune Ménestrel.

La rose du matin le soir jonche la terre ;
Avec indifférence on la voit se flétrir ;
Et le vent de la nuit, de son aile légère,
Disperse dans les airs son dernier souvenir.