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Page:Tastu - Poésies complètes - 1858.djvu/58

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Refuge de l’amour et de la liberté.
Là, point d’œil curieux, point de langues traîtresses
N’oseront épier ou blâmer nos caresses :
Nous n’aurons pour témoin qu’un ciel propice et doux
Qui semble s’abaisser entre le monde et nous.

Viens ! ô viens avec moi sur la mer azurée,
Qu’aux vents capricieux ma barque soit livrée ;
Oublions des saisons les changements divers :
La flamme qui nous luit ne connaît point d’hivers.