Page:Taxil, Hacks, Le Diable au XIXe siècle, Delhomme et Briguet, 1894, tome 2, partie 1.djvu/217

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qu’elle soit annoncée par une cloche, l’heure du service arrive, et nous nous rendons, deux à deux, comme des enfants de chœur, dans la salle à manger, qui est notre église pour la soirée. Notre unique autel aujourd’hui, c’est la table autour de laquelle nous nous asseyons. Après un moment d’attente, l’hôte et l’hôtesse se lèvent, se retirent un moment, et reviennent avec de blanches fleurs, pures comme la prière. C’est leur première offrande à Mme X***, comme prêtresse de la nouvelle communion… Notre petite congrégation attend alors que le monde des esprits veuille bien la diriger. Les esprits viennent. Nous entonnons un chant suave. On abaisse les lumières, et la dame-médium se retire au fond du cabinet. Bientôt un visage parait à l’ouverture des rideaux. C’est une ravissante figure de femme, pleine de vie et de beauté. Un sourire d’ange entr’ouvre ses lèvres : l’œil est avivé par une douceur exquise ; ses traits décèlent l’amour, un amour infini… Sa main salue avec : le bras, divinement moulé, s’étend vers nous, sous les plis de la draperie, comme pour nous bénir… C’est Marie Stuart !… Des paroles tombent de ses lèvres, sur lesquelles se pâment encore les sourires de l’amour… etc… » (Cité par Hume : Les lumières et les ombres du Spiritualisme.)



Allan-Kardec
fondateur d’une école spirite française
Leymarie
successeur du grand chef Allan Kardec