Page:Taxil, Hacks, Le Diable au XIXe siècle, Delhomme et Briguet, 1894, tome 2, partie 1.djvu/409

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elles. Il est formel, le madré compère, quand il leur dit, la bouche en cœur : « Vit-on jamais, d’ailleurs, naître des rivalités entre Vénus et les Grâces ? »

Hypocrisie ! hypocrisie ! est-ce là l’amitié, la pure et simple amitié ?…

Mais la tartuferie suprême est celle qui consiste à faire intervenir le mot de bienfaisance pour indiquer comment s’exerce l’amitié maçonnique.

Ah ! les pauvres sœurs maçonnes auront à avaler le contenu du calice jusqu’à la lie ; et quelle lie !… Maintenant que vous avez la clef, relisez avec attention l’alinéa du discours où le f∴ orateur apprend aux nouvelles initiées que, dans les assemblées de la secte, la discrétion, à la bouche toujours close, conduit par la main la confiance au front serein. Il n’y a qu’un mot pour qualifier ces doubles-sens : c’est infect.


les juifs dans la franc-maçonnerie

Adolphe Crémieux
(Suprême Conseil de France, Rite Écossais)
David Lévi
(Suprême Conseil d’Italie, Rite Écossais)

Et que la franc-maçonnerie ne vienne pas nous dire que nous la calomnions, que nous voyons des doubles-sens là où il n’y en a pas, et qu’il s’agit vraiment de l’exercice de la bienfaisance, de la pratique de la charité.

Le plaisir d’être en société, c’est-à-dire de se voir et de causer ensemble n’est pas le seul attrait des assemblées maçonniques, dit le f∴ orateur.