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Page:Taxil, Hacks, Le Diable au XIXe siècle, Delhomme et Briguet, 1894, tome 2, partie 2.djvu/256

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« Les catholiques, écrit Hoffmann dans une lettre à Albert Pike[1], traitent de profanateur quiconque, n’appartenant pas à leur sacerdoce, détient une prétendue eucharistie pour l’immoler devant l’image sainte du Palladium. Or, vraiment, qu’est-ce donc, sinon une profanation intolérable, que leur lampe perpétuelle brûlant en hommage diurne et nocturne à leur même eucharistie ? C’est là une captation sacrilège de la divine substance de notre Dieu, une humiliation par maléfice infligée à l’Éternel Père, puisque ces



Docteur Papus
grand-maitre des Loges martinistes.
J.-K. Huysmans
le romancier de l’occultisme.

scélérats le contraignent ainsi à une sorte d’hommage envers son Ennemi. Ah ! nous devrions pénétrer dans les temples du Mal et briser ces sacrilèges lampes ; ou bien, que ce feu se développe à notre prière et incendie les maudits sanctuaires. Prions, prions, afin que la justice succède à l’excès de mansuétude, et que la foudre de notre Dieu tombe sur les églises des adonaïtes exécrés ! »

C’est sous l’inspiration directe de Satan que la franc-maçonnerie réclame partout la crémation et voudrait la voir remplacer l’inhumation chrétienne. Le mot d’ordre de cette campagne, commencée à Milan, est parti des triangles. Mettre le cadavre dans la terre, disent les palladistes, voilà

  1. Lettre du 3 octobre 1879 reproduites dans la Conduite Secrète, pages 121-122.