Page:Taxil, Hacks, Le Diable au XIXe siècle, Delhomme et Briguet, 1894.djvu/149

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Le chevalier grand-lieutenant lança le chat noir dans la fournaise ; d’après le rite indien, il rendait libre ainsi une âme réincarnée. (Page 147.)

Cependant, le foyer d’ignition continuait à être entretenu au plus haut degré par les huiles aromatiques, les bois, les charbons, la résine et les essences que les servants y versaient toujours sans se lasser, et c’était réellement une admirable horreur que nous avions sous les yeux ; c’était un étonnant spectacle que celui de ce gigantesque phare de l’enfer, étincelant dans l’obscurité, soleil étrange de l’esprit des ténèbres.

Et, tandis que nous étouffions de chaleur auprès de la fournaise, malgré l’air du dehors qui entrait par les ouvertures du temple, au loin des