Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 1.djvu/274

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Art. 294. — Aucune pièce d’architecture, aucun discours, ne peuvent être communiqués pendant les travaux si, au préalable, ils ne l’ont été à l’Orateur et s’ils n’ont obtenu son approbation (art. 135).

Art. 295. — Les Frères Visiteurs n’ayant que voix consultative, tous les travaux d’administration intérieure et de finances dont les Ateliers peuvent avoir à s’occuper, devront toujours être renvoyés a des tenues de famille (art. 341).

Art. 296. — Tout Officier dignitaire qui manque à trois tenues consécutives sans justifier par écrit et d’une tenue à l’autre des causes de son absence, reconnues suffisantes par l’Atelier, est censé démissionnaire de son Office. À la tenue suivante, l’Atelier pourvoit à son remplacement définitif (art. 268). L’Atelier doit adresser au Secrétariat Général une pièce signée par le Président, l’Orateur et le Secrétaire, signifiant la triple absence non motivée du Frère ainsi privé de ses fonctions.

Art. 297. — Aucun Frère ne peut prendre la parole sans l’avoir demandée et obtenue. Le Frère qui désire obtenir la parole s’adresse au Surveillant de sa Colonne. Les Frères placés à l’Orient s’adressent directement au Président.

Art. 298. — Au seul coup de maillet du Président, tous les Frères observent le plus grand silence. L’exécution de cet article est confiée aux Surveillants.

Art. 299. — Tout Frère qui interrompt celui qui a la parole, ou qui trouble l’ordre, est rappelé à l’ordre par le Président ; s’il persiste, l’application de l’art. 29 pourra lui être faite.

Art. 300. — Si un Frère refuse de couvrir le Temple, le Président ferme tout de suite les travaux, les ouvriers se séparent, et l’instruction se prépare sur le fait d’insubordination.


§ 5. — Des Délibérations et des Scrutins.


Art. 301. — Il est expressément interdit de provoquer ou d’entamer en Loge des discussions politiques ou religieuses.

Art. 302. — Aucune proposition n’est discutée sans que le Président l’ait placée dans l’ordre des délibérations. Les Frères qui font des observations étrangères à l’objet mis en délibération, ou conçues en termes peu maçonniques, doivent être rappelés à l’ordre par le Président.