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de la République Argentine (siège central à Buenos-Ayres), par le Suprême Conseil de l’Uruguay (siège central à Montévidéo) et par la Mère-Loge de Vénézuéla (siège central à Caracas).

Soit, en tout : 160,145 maçons pratiquant ce rite.


Rite Écossais Ancien Réformé.

Le Rite Écossais Ancien Réformé doit sa création au Convent maçonnique tenu en 1783 à Wilhelmsbad. Dans l’origine, ce rite supprimait des grades du Rite d’Hérodom ; puis, pour se mettre à l’unisson des Grands-Orients et Suprêmes Conseils étrangers, les Loges de Belgique et de Hollande, suivant cette prétendue réforme, arrivèrent à se donner des 30es et des 33es, tout en conférant un grand nombre de grades par simple communication. Pour bien comprendre le système, il suffira de se reporter au Rite Français (voir plus loin) qui pratique à peu près de la même manière.

Ce rite prétendu reformé est pratiqué par le Grand-Orient de Belgique (siège central à Bruxelles) et par la Grande Loge des Pays-Bas (siège central à La Haye).

Soit, en tout : 3,200 maçons pratiquant ce rite.


Rite Écossais Philosophique.

Le Rite Écossais Philosophique, provenant d’une réforme dans le genre de celle dont il vient d’être parlé, a été adopté par les Loges suisses lors de la fusion de 1844. En principe, il ne devait comporter que 12 grades ; mais les Loges qui l’ont adopté n’ont pas tardé, sous prétexte d’administration, à avoir des grades allant jusqu’au Kadosch. Même observation que pour le rite précédent : on va comprendre le système par l’explication du Rite Français.