ronnes à la vertu : et nous forgeons des fers pour le vice » ; ou celle-ci : « Nous élevons des temples à la vertu, et nous creusons des cachots pour le vice. »
D. À quelle époque commence l’année maçonnique ? — R. Au premier mars.
D. Pourquoi ? — R. Parce que les mystères anciens commençaient, dit-on, vers l’équinoxe du printemps.
D. Les Maçons n’ont-ils pas adopté l’ère chrétienne ? — R. Non. Sous l’empire d’idées bibliques fort influentes autrefois, ils ont ajouté quatre mille ans à l’ère chrétienne. Ainsi, pour dire 3 avril 1884, ils disent 3e jour du 2e mois de la lumière 5884.
D. La Maçonnerie a-t-elle entendu fixer à cette date le commencement du monde ? — R. Non. La Franc-Maçonnerie n’accepte pour vrai que ce qui est démontré ou démontrable.
D. Où recevez-vous votre salaire ? — R. À la colonne J.
D. Êtes-vous satisfait ? — R. Oui ; les Maîtres sont contents de moi.
D. N’avez-vous pas d’autre ambition ? — R. Une seule : j’aspire à l’honneur d’être admis parmi les Compagnons.
Conclusion : Travaillez et persévérez.
D. Qu’y a-t-il de commun entre vous et moi ? — R. Une vérité.
D. Quelle est cette vérité ? — R. L’existence d’un Grand Architecte, auteur de l’Univers, c’est-à-dire de tout ce qui a été, de tout ce qui est et sera.
D. Comment savez-vous cela ? — R. Parce que, outre les organes qui constituent notre être matériel, le Grand Être nous a donné l’intelligence, au moyen de laquelle je puis discerner le bien d’avec le mal.
D. Cette faculté que vous nommez intelligence, est-elle indépendante de votre organisation physique ? — R. Je l’ignore, mais je crois que, comme nos sens, elle a ses progrès et son développement, elle a son enfance, son adolescence et sa maturité ; d’abord inaperçue chez les enfants,