prêts à accourir au secours de leurs Frères ; l’inflexion des genoux, qu’il faut savoir allier à la dignité une sage humilité ; la jonction des mains droites, que nous devons une franche amitié à nos frères ; la main gauche sur l’épaule, que nous leur devons de bons conseils ; l’accolade, que l’affection fraternelle qui unit les Maçons doit être inaltérable.
D. Faites-moi le signe. — R. (On le fait.)
D. Que représente ce signe ? — R. Il rappelle l’horreur que manifesteront les Maîtres envoyés à la recherche d’Hiram, quand ils retrouvèrent son corps. On le nomme : signe d’horreur.
D. Si un Maçon se trouve dans un grand danger que doit-il faire ? — R. Le signe de détresse, en disant : « À moi, les Enfants de la Veuve ! » Mais cet appel suprême ne doit être fait que dans les cas extrêmes, et quand la vie est véritablement en danger.
D. Faites le signe de détresse ? — R. (On le fait.)
D. Pourquoi dites-vous : À moi les Enfants de la Veuve ? — R. Parce que tous les Maçons se considèrent comme les frères d’Hiram, qui était fils d’une Veuve (Autre réponse : Parce que tous les Maçons se considèrent comme les fils d’Hiram, mort assassiné ; Hiram pouvant être pris comme symbolisant le Soleil, sa veuve est la Nature.)
D. Sur quoi travaillent les Maîtres Maçons ? — Sur la planche à tracer.
D. Où reçoivent-ils leur récompense ? — R. Dans la Chambre du Milieu.
D. Quels sont les avantages attachés à la qualité de Maître ? — R. La Maîtrise étant le complément de l’initiation, ceux qui la possèdent sont seuls aptes à constituer les Loges et à y remplir des fonctions. Les Apprentis et les Compagnons ne peuvent exercer d’offices dans leur atelier qu’à titre d’adjoints.
D. Combien faut-il de Maîtres pour constituer une Loge ? — R. Sept, munis de diplômes délivrés par le Grand-Orient ou régularisés par lui.
D. Si un Maître était perdu, où le retrouveriez-vous ? — R. Entre l’équerre et le compas, deux symboles de la Justice.
D. Quel est l’âge d’un Maître ? — R. Sept ans et plus.
D. Pourquoi dites-vous sept ans et plus ? — R. Parce que