quième coup de canon n’ont pas été encore tirés, la quatrième et la cinquième concentration n’ont pas été encore ordonnées. À la cinquième concentration succédera le règne du Saint-Empire, c’est-à-dire le règne de la Raison, de la Vérité et de la Justice. »
À l’ouverture des travaux, on dit :
Le Souverain des Souverains. — Sublime Premier Lieutenant, à quelle heure devons-nous agir ?
Le 1er Lieutenant. — À la cinquième heure après celle du coucher du soleil.
Le Souverain des Souverains. — Pourquoi, Sublime Prince, ne pourrions-nous pas agir avant ?
Le 1er Lieutenant. — Parce que ce n’est que pendant les ténèbres que nous pourrons réaliser nos projets de restauration.
Voici quelques-unes des questions qui sont posées au récipiendaire, avec les réponses que le Grand-Expert fait en son nom :
D. Qui êtes-vous ? — R. Mon nom est Kadosch, rejeton d’un Ordre injustement proscrit depuis cinq siècles et plus.
D. D’où venez-vous ? — R. De l’Occident où, caché dans une grotte profonde, je travaillais, dans le silence de la nuit, à la réédification du nouveau Temple.
D. Où allez-vous ? — R. À l’Orient où, par le moyen de l’Échelle Mystérieuse, j’espère arriver au point de gloire et de splendeur dont sont déchus tant de Vaillants Princes.
D. Sur quoi fondez-vous cet espoir? — R. Sur la justice et sur l’équité.
D. Est-ce là votre unique espoir ? — R. Non, Puissant Commandeur, l’une et l’autre seraient sans succès, sans l’assistance de Celui qui peut tout.
D. Quel est Celui qui peut tout ? — R. Son nom est ineffable, je ne dois ni ne puis le prononcer.