l’Atelier de la Respectable Loge, etc., (frappant cinq coups de son maillet sur la lame du glaive :) vous, Frère N…, et je vous donne le baiser fraternel au nom de l’Atelier.
Là-dessus, il quitte son trône et vient embrasser le nouveau Compagnon sur les joues et sur la bouche, comme toujours. Puis, il remonte à son autel.
Le Vénérable, au néophyte. — Mon Frère, en votre qualité de Compagnon, vous porterez à l’avenir la bavette de votre tablier abaissée. C’est là un droit qui vous est acquis dès ce jour et dont votre esprit devra s’appliquer à comprendre toute l’importance… Mon Frère, rabattez votre bavette.
Le nouveau Compagnon rabat la bavette de son tablier.
Le Vénérable. — En place, mes Frères !
Tout le monde se rassied.
Le Vénérable, au nouveau Compagnon. — Désormais, mon Frère, vous travaillerez sur la pierre cubique à pointe, et vous recevrez votre salaire à la colonne du Sud[1]. Cette prérogative, dont la Maçonnerie vous honore, vous rappellera que comme Compagnon, vous êtes choisi pour perfectionner le travail ébauché par les Apprentis, c’est-à-dire que vous devez mettre tous vos soins, non seulement par vos conseils et vos exemples, à corriger les défauts de vos Frères moins éclairés que vous, mais encore à les couvrir du tablier de la charité fraternelle… Il ne me reste à présent qu’à vous enseigner les secrets du second degré.
Ici le Vénérable fait connaître au nouveau Compagnon la manière de se mettre à l’ordre à ce grade, le signe de reconnaissance, l’attouchement, le mot de passe et le mot sacré. Il lui indique aussi son âge.
- ↑ Au Rite Écossais, c’est la colonne J, et au Rite Français, c’est la colonne B.