Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 2.djvu/459

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veilleux concert dont profitent naturellement les intérêts et la dignité de la vie civile.

« Une institution due à la sagesse de nos pères, et momentanément interrompue par le cours des temps, pourrait, à l’époque où nous sommes, redevenir le type et la forme de créations analogues. Nous voulons parler de ces corporations ouvrières, destinées à protéger, sous la tutelle de la religion, les intérêts du travail et les mœurs des travailleurs. Si la pierre de touche d’une longue expérience avait fait apprécier à nos ancêtres l’utilité de ces associations, notre âge en retirerait peut-être de plus grands fruits, tant elles offrent de précieuses ressources pour combattre avec succès et pour écraser la puissance des sectes.

« Ceux qui n’échappent à la misère qu’au prix du labeur de leurs mains, en même temps que, par leur condition, ils sont souverainement dignes de la charitable assistance de leurs semblables, sont aussi les plus exposés à être trompés par les séductions et les ruses des apôtres du mensonge. Il faut donc leur venir en aide avec une très grande bonté et leur ouvrir les rangs d’associations honnêtes pour les empêcher d’être enrôlés dans les mauvaises… »

Enfin, le Souverain-Pontife prescrit l’obligation « de prémunir la jeunesse contre la secte maçonnique, en apprenant de bonne heure aux enfants à se défier des artifices perfides et variés à l’aide desquels ses prosélytes cherchent à enlacer les hommes » ; et, comme suprême ressource, il recommande la plus ardente prière.

« Nous savons très bien, dit le Saint-Père, que nos communs labeurs, pour arracher du champ du Seigneur les semences pernicieuses, seraient tout à fait impuissants, si, du haut du ciel, le Maître de la vigne ne secondait nos efforts. Il est donc indispensable