dhisme sur la répression des vices. » Mais il faudrait plus que de l’enthousiasme, comme on en va juger.
Cet avare s’appelle Lieou : il exerce le métier de prêteur sur gages : un bon métier pour un avare. Les premières scènes nous dépeignent son avarice. Arrive un bouddha, gros et gras, qui vient demander l’aumône. L’avare se moque du mendiant ; il appelle ses voisins :
— Venez donc voir ce saint homme. A-t-on jamais vu un homme d’une telle corpulence ?
Les risées s’entre-croisent ; on veut savoir combien il pèse, de quoi il se nourrit.
— Il faut que je prenne la mesure de son ventre, dit l’avare.
Le mendiant cependant résiste, en vrai bouddha qu’il est, à ces assauts d’injures, et ne se tient pas pour battu.
— Donnez-moi à manger, dit-il, et je vous transmettrai ma doctrine.
Votre doctrine, où est-elle ?