Page:Tcheng Kitong - Le Theatre des Chinois, 1e ed. Calmann Levy, 1886.djvu/166

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Jacques, moins les théories et la mauvaise humeur.

Il ne m’est pas agréable de parler ici de ce beau livre du Tao-te-King, à l’occasion des critiques satiriques dont les sectateurs du Tao ont été l’objet. Les maximes de Lao-Tseu sont admirables ; elles étonnent l’esprit par une certaine force qui n’appartient qu’au génie ; elles ont de la lumière, de la profondeur, un je ne sais quoi qui leur communique le ton des révélations. Cependant je dirai quelques mots de cette philosophie du Tao, qui est contemporaine de la grande époque de Confucius.

Le Tao interprété par Lao-Tseu, c’est la raison universelle suprême, la cause de toute chose. Écoutez ces magnifiques strophes :

« C’est le Tao qui a produit les êtres matériels ; auparavant ce n’était qu’une confusion complète, une chose indéfinissable ;

» C’était un chaos, une confusion inaccessible à la pensée humaine...
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