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SIAO-MAN.
Et pourquoi vas-tu de ce côté ?
FAN-SOU.
Je me cacherai derrière la balustrade du puits.
SIAO-MAN.
Eh bien, marche la première, je te suivrai.
FAN-SOU.
Elle chante.
Cachez-vous à la faveur de l’ombre que je projette en marchant.
SIAO-MAN.
Fan-Sou, tu diras que je ne t’ai pas vue.
FAN-SOU.
L’éclat de la lune peut nous trahir. Je meurs d’inquiétude.
SIAO-MAN seule.
Me voilà débarrassée de Fan-Sou ; prenons maintenant notre sachet et jetons-le sur le seuil de cette porte. Si Pé-Min-Tchong sort de son cabinet d’étude, il ne peut manquer de l’apercevoir.
Elle jette le sachet.
FAN-SOU, à part et gaiement.
Maintenant, il faut rentrer.
Elles sortent.