Page:Tcheng Kitong - Les Chinois peints par eux-memes, Calmann Levy, 1884.djvu/215

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a pour titre « Chinese sketches » ; j’y trouve quelques passages que je me permettrai de citer (à ma place).

La préface de cet ouvrage contient le jugement suivant :

« On croit généralement que la nation chinoise forme une race dégradée et immorale ; que ses habitants sont absolument déshonnêtes, cruels, et en tous points dépravés : que l’opium, un fléau plus terrible que le gin, exerce parmi eux d’effroyables ravages dont les excès ne pourront être arrêtés que par le christianisme. Un séjour de huit années en Chine m’a appris que les Chinois sont un peuple infatigable au travail, sobre et heureux.»

Dans le même ouvrage à la page 12 : « Le nombre des êtres humains qui souffrent du froid et de la faim est relativement bien moindre (far smaller) qu’en Angleterre, et à ce point de vue, qui est d’une très grande importance, il faut reconnaître aussi que la condition des femmes des basses classes est bien meilleure (far better)