la bonne semence, M. Prosper Giquel dont le nom est souvent prononcé en France, quand il s’agit des choses de la Chine, occupe une place marquante ; et, dans cet aperçu de l’influence exercée par la jeune Europe sur notre vieil empire, l’établissement qu’il a créé vient se présenter naturellement à ma pensée, je veux parler de l’arsenal de Fou-Tchéou. Cette œuvre a eu en effet un grand succès, et si je me plais à le mentionner ici, c’est moins pour rendre hommage à l’habileté professionnelle et à l’énergie de ceux qui l’ont créée et dirigée, qu’aux mesures administratives, établies avec une parfaite connaissance du caractère Chinois, grâce auxquelles un nombreux personnel d’Européens et d’Asiatiques a pu vivre en bonne intelligence. Les règlements qui ont amené ce résultat pourront servir de modèle chaque fois que des étrangers auront à fonder un établissement pour le compte de notre gouvernement ou de nos compatriotes.
Il ne suffit pas cependant, comme on pourrait être tenté de le croire, d’être animé de bonnes