Page:Tcheng Kitong - Les Chinois peints par eux-memes, Calmann Levy, 1884.djvu/320

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retirer quelques fruits de cette création ; la direction des travaux étant toute française, les chefs chinois sont à même d’apprécier nos méthodes de travail et nos procédés de fabrication. Les ateliers ont été organisés avec des machines-outils venant de France, et l’arsenal entretient avec notre industrie des relations suivies. L’instruction industrielle donnée aux élèves et aux apprentis étant également française, ceux-ci jetteront tout naturellement les yeux sur la France, lorsque les progrès réalisés en Chine leur feront désirer de sortir du cercle borné dans lequel ils sont encore restreints. »

… Ces paroles, où respire un patriotisme élevé, exempt d’ambitions stériles, peuvent être citées sans regrets par un Chinois.

Qui donc parmi nous ne battrait pas des mains en entendant ce noble langage, animé de cet amour vrai de la patrie qui lui fait l’hommage, comme d’un tribut, de toutes les peines patiemment supportées, de tous les efforts réalisés, et qui salue l’avenir comme une espérance et une source de