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universités elles-mêmes se sont prononcées, celle de Leipzig en 1872, celle de St.-Petersbourg en 1876. Philomneste dit, p. 215, au nom Merville : « Nous n’avons pas voulu donner place dans notre galerie aux écrivains qu’a inspirés le spiritisme, ils auraient tenu trop de place ». Mais je ne crois pas qu’une dizaine de pages aurait grossi son volume d’une manière démesurée, d’autant plus qu’il n’a pas hésité à citer des noms que, nous autres étrangers, nous sommes tout étonnés de trouver dans son livre. On pourra objecter que beaucoup de ces spirites ayant toute leur tête, rentrent dans une catégorie plus intelligente mais moins honnête (les frères Davenport et leurs représentations publiques ; le baron de Guldenstubbe et sa sœur dans le procès Beauvau-Craon, en 1869 ; le procès de mistress Lyon contre D. D. Home, en 1868, etc.). C’est vrai, j’ajouterai même qu’il y a des personnes qui jouissent d’une juste réputation de savoir, qui se sont laissées entraîner par ces erreurs (Voyez : « les Superstitions dangereuses pour la science, et leurs rapports avec les systèmes de la philosophie moderne » par Th.-Henri Martin, dans le « Journal général de l’instruction publique » 1863, et mieux dans : « Les Sciences et la Philosophie » de l’auteur, Paris, 1869, pp. 337-489). Le nom de ces derniers doit être respecté, quant aux autres, qu’ils entrent dans ce Bedlam littéraire ! J’en ai cité quelques-