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par le P. Thomas Croset, récolet, est de Bruxelles, 1715. 3 vol. in 4, ou ibid. 1717. 8 vol. in 8.

Bossuet appelait une impertinence impie, cet ouvrage qu’un écrivain ultramontain dit être une sublime paraphrase épique des Évangiles (Annales de philos, chrét., LXIX, 33).

On a beaucoup écrit sur ce singulier livre ; on trouvera dans le tome II du « Traité… des apparitions » de Lenglet-Dufresnoy, « Examen des apparitions et des révélations publiées sous le nom de la mère Marie de Jésus » pp. 1-90, et (10) « Pièces concernant le livre de la Vie de la S-te Vierge, par Marie d’Agreda », pp. 195-376. Voyez aussi le « Dictionn. historique » de Bayle, article « Agreda ».

Hippolyte Rigault a donné dans ses « Conversations littéraires et morales » (1859), 325-40, une analyse de « la Cité mystique » d’après le nouvel abrégé par le P. Bonaventure de Cesara, trad. par l’abbé J. A. Boullan.

On trouvera d’utiles renseignements relatifs à la béate dans « La sœur Marie d’Agreda et Philippe IV, roi d’Espagne. Correspondance inédite trad. de l’espagnol… par A. Germond de Lavigne » Paris, 1855. in 12.

Le duc de Saint-Simon parle dans ses Mémoires (II, 371 de l’édit. de 1829) de l’ambassade de Castel-dos-Rios envoyé par le roi d’Espagne, pour prier Louis XIV de faire arrêter la censure de l’ouvrage de Marie d’Ag-