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la fille de Madame de Krüdener, Madame la baronne de Bergheim ? Cette dernière que j’eus l’occasion de rencontrer plusieurs fois dans des maisons de la noblesse de Moscou, vers 1836-1838, habitait presque toujours ses terres de Crimée, terres qui avaient été données à sa mère, par l’empereur Alexandre. Grégoire qui parle de Mad. de Krüdener dans son « Histoire des sectes relig. » II, 64-71, cite encore : « Nécessité de la croix et de ses souffrances pour se sanctifier » in—12 de 12 pp. et d’autres opuscules.

L’article « Krudener » par Parisot, dans la « Biographie universelle » est assez complet ; le comte d’Allonville parle de cette dame dans ses « Mémoires secrets », t. VI, chap. XXXI, p. 292 et suiv., le comte était parent par alliance de Mad. de Krüdener ; les « Quinze années d’un proscrit » par Guillaume de Vaudoncourt, contiennent, t. II, p. 237 et s., une note curieuse sur cette dame ; voyez encore les « Salons de Vienne et de Berlin » (par H. Blaze de Bury), pp. 231-92 ; citons pour mémoire « La baronne de Krudener et l’empereur Alexandre » par Capefigue, qui n’a aucune valeur. On trouve quelques renseignements sur les derniers jours de Madame de Krüdener dans un article que M. Ladrague a consacré à Madame la comtesse de Guacher (alias la comtesse de La Motte, de l’affaire du Collier), avec laquelle elle se rendit en Crimée, dans « le Bibliophile belge » 1866,