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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. I.djvu/149

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Pendant tout ce temps, elle me rouait de coups, et chacun d’eux, en tombant, semblait mettre le feu à son sang et au mien.

J’avais jeté mon manteau. Les boutons de mon gilet et de mon pantalon cédaient tous, le col de ma chemise avait été arraché, ma chemise fut bientôt en haillons, mes bras saignaient en plusieurs endroits. Ses yeux luisaient comme ceux d’un lynx, ses lèvres étaient agitées par le désir, elle semblait maintenant lutter non pas pour défendre sa condition de jeune fille, mais plutôt pour le plaisir que lui procurait le combat.

En pressant ma bouche sur la sienne, j’ai senti tout son corps frémir de plaisir, et une fois, et une seule, j’ai senti le bout de sa langue s’enfoncer légèrement dans ma bouche, puis elle a semblé folle de plaisir. Elle était en fait comme une jeune Ménade lors de sa première initiation.

Je commençais à la désirer, et pourtant je regrettais de la sacrifier sur l’autel de l’amour, car ce petit jeu valait la peine d’être répété plus d’une fois.

Je la soulevais à nouveau dans mes bras et je la posais sur le lit.