Aller au contenu

Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. I.djvu/151

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
143

étaient si fermement serrées, qu’il n’y avait pas moyen de les séparer.

Après de nombreux cris étouffés, qui ressemblaient plus aux gazouillis d’un oiseau blessé, après avoir beaucoup tiré et déchiré de mon côté, griffé et mordu du sien, ma main atteignit enfin ses genoux nus ; puis elle remonta jusqu’aux cuisses. Elle n’était pas corpulente, mais aussi ferme et musclée qu’une acrobate. Ma main atteignit la jointure des deux jambes ; enfin, je sentis le léger duvet qui recouvre le mont de Vénus.

Il était inutile de tenter d’enfoncer mon index entre les lèvres. Je la frottait un peu. Elle cria pitié. Les lèvres s’écartèrent légèrement. J’essayai d’y introduire mon doigt.

« Vous me faites mal, vous me griffez », s’écria-t-elle.

Enfin, ses jambes se détendirent, sa robe fut relevée et elle éclata en sanglots, des sanglots de peur, de honte et de vexation !

Mon doigt s’arrêta alors et, en le retirant, je sentis qu’il était également mouillé de larmes… des larmes qui n’étaient pas du tout saumâtres.

« Allons, n’aies pas peur ! » dis-je en prenant