Je me suis tortillé pour trouver un moyen de sortir de cette impasse.
Elle gémit, mais plus de douleur que de plaisir. Je tâtonnai dans l’obscurité et donnai une nouvelle poussée, mais mon bélier ne fit qu’écraser davantage sa tête contre la forteresse. Je me demandais si je ne ferais pas mieux de la mettre sur le dos et de forcer mon entrée dans un véritable champ de bataille, mais en me retirant, je sentis que j’étais presque vaincu, non, pas presque, mais tout à fait, car je l’aspergeai de mon fluide de vie crémeux sur tout le corps. Elle, la pauvre, ne sentit rien, ou si peu, tandis que moi, troublé comme je l’étais jusqu’alors, et épuisé par mes promenades nocturnes, je tombais presque insensible à ses côtés. Elle me regarda un instant, puis se leva comme un chat, attrapa la clé qui était tombée de ma poche et, d’un bond, sortit par la porte.
Trop las pour la suivre, je m’endormis quelques instants plus tard ; c’était mon premier repos profond depuis longtemps.
Pendant quelques jours, j’ai été un peu tranquille, j’ai même renoncé à fréquenter les concerts et les lieux où je pouvais voir René ; j’ai presque commencé à penser qu’avec le temps, je pourrais devenir indifférent et