Page:Tellier - Le Véritable Métropolitain.djvu/30

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cordé le privilège, refusé au début à l’inventeur, qui, lui, était français.

Je n’entends pas ici faire un procès de tendance à M. Popp, qui n’est d’ailleurs pas responsable de cette situation. J’entends seulement constater un précédent et dire : que si le projet que je présente est aujourd’hui refusé, avant trente ans, l’envahissement des gares, déjà débordantes les jours fériés, (voir la gare de l’Ouest) les besoins de circulation qui s’accentueront, la nécessité d’une voie centrale pour les lignes de province, forceront à ouvrir les yeux et à voir que la Seine est la seule percée, qui reste libre, pour centraliser, véhiculer, disperser par des moyens accessoires, l’immense besoin d’action qui régit et régira de plus en plus la capitale.



Voyons, maintenant, le côté économique de la question. Considérons d’abord la voie ferrée.


Le trajet à parcourir en ville est d’environ 12 kilomètres, ci 12 kilomètres.
Celui des approches en dehors des fortifications, de 5 kilomètres.

Ensemble 17 kilomètres.


D’après une évaluation sommaire, le coût de chaque kilomètre doit être estimé de 10 à 12 millions.

Admettons ce dernier chiffre, puisqu’il est le plus élevé.

Ce sera donc pour 17 kilom. 204,000,000 fr.

Ajoutons à cela :

Construction des gares 15,000,000 fr.
Voies de raccordement avec les lignes de province, environ 36,400,000 fr.

Nous trouverons pour l’ensemble 255,400,000 fr.