Page:Tennyson - Maud, 1892, trad. Fauvel.djvu/34

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sont mesquines, et parce que (qu’il s’en soucie ou non) chaque homme marche, la tète dans un nuage de mouches venimeuses.

10. — Et, surtout, je veux fuir la cruelle folie de l’amour, le miel des fleurs empoi- sonnées et tous ses maux sans nombre. Ah ! Maud, faon d’une blancheur de lait, vous n’avez rien de ce qu’il faut à une épouse. Votre mère est muette dans sa tombe, comme sur terre son image de marbre; votre père est toujours à Londres; vous errez selon votre volonté; vous n’avez touché qu’aux roses et vous n’avez repose que sur les lis de la vie.