Page:Terrail - La France socialiste.djvu/186

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Le parti des ouvriers hongrois dit :

Les deux sources de toute richesse et de toute production sont la terre et le travail : l’une la mère, l’autre le père de tous les produits. Tant que le sol et les instrumens de travail appartiendront à une minorité, le progrès et l’augmentation de la richesse ne profiteront qu’à cette minorité, dont le joug pèse et pèsera plus lourd sur le prolétariat.

Par ces motifs,

Le parti des ouvriers hongrois déclare qu’il poursuivra sans relâche la transformation sociale par la socialisation de la terre et de tous les moyens de production.

Le parti socialiste du travail aux États-Unis dit :

Nous demandons que les ressources de la vie, les moyens de production, de transport et de communication, terre, machines, chemins de fer, télégraphes, canaux, etc., deviennent autant que possible la propriété commune du peuple entier, afin d’abolir le salariat[1].

Le parti socialiste belge dit :

Ce que nous poursuivons, c’est la réalisation d’une organisation sociale qui concilie la plus grande liberté d’action de l’individu avec une appropriation com-

  1. Cependant, aux États-Unis, beaucoup d’ouvriers sont individualistes. La puissante association des Chevaliers du Travail n’est pas collectiviste.