dat, qu’il trouvait leur initiative de très mauvais goût.
Privées de leur candidate, les femmes conseillèrent aux hommes de voter pour les candidats républicains.
« Arrière, réactionnaires de Paris et de la province, arrière donc ! dit la Voix des femmes. Arrière pour vous-mêmes, si vous craignez de recommencer 93. Soyez de loyaux amis et de bons frères. Soyez consciencieux surtout, si vous aimez votre patrie et vos foyers ! Envoyez à la Constituante de vrais représentants du peuple, de sincères républicains, ou sans cela, je vous le dis, votre Assemblée ne siégera pas quinze jours au Palais-Bourbon ! »
Quelques jours avant les élections, le gouvernement avait reçu une pétition des femmes, que Mme Hubertine Auclert ne lira certainement pas sans plaisir :