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tions. Il se forma ainsi une petite troupe, admirablement disciplinée dont Blanqui se servit : 1° au congrès de Liège de 1864, pour faire une manifestation révolutionnaire et socialiste dans une assemblée libre-penseuse[1] et libérale ;

2° Pour faire la manifestation de Ménilmontant, où les étudiants, en plein jour, allèrent crier : Vive la République ! On les arrêta. Il y eut une bousculade dans laquelle des ouvriers prirent parti contre les agents pour les manifestants[2]. En prison, ces ouvriers et ces étudiants se lièrent. Le blanquisme envahit ainsi les faubourgs ;

3° Pour faire attaquer, au Congrès de Genève, les internationalistes parisiens qui se montraient rebelles à son enseignement ;

4° Pour attaquer, au mois d’août, le poste

  1. Tous les jeunes gens que nous avons cités plus haut étaient délégués à ce Congrès, où M. Protot fit un discours d’une surprenante violence.
  2. Ces ouvriers s’appelaient : Gentois, Subis Bazin, Meunier