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Page:Terrail - La France socialiste.djvu/311

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capitale, et que ce Congrès aura contribué à fermer l’ère des révolutions violentes. Je demande que l’assemblée veuille bien constituer un bureau. »

Le cit. Bonne est nommé assesseur.

Le cit. Chambert (de Paris)… Depuis cinq ans le mouvement ouvrier a eu cela de particulièrement remarquable, qu’il a été correct dans sa ligne de conduite.

… L’œuvre commencée aujourd’hui, il faut la conserve, il faut la continuer sans relâche, sans temps d’arrêt et toujours avec cette fermeté que nous avons montrée jusqu’aujourd’hui et dont l’exemple nous a été donné, il faut le reconnaître, dans les années qui ont précédé 1870 ; car je ne veux pas médire de ceux qui ont travaillé dans ce-temps-là ; nous ne pourrions accomplir la tâche actuelle, s’ils n’avaient accompli la leur. Nous devons leur rendre cette justice que s’ils n’avaient préparé la voie, jamais nous n’aurions pu la suivre, et quand nous regardons l’œuvre accomplie, quand nous sommes heureux de constater les progrès réalisés, n’oublions pas de rendre justice à nos aînés et de reconnaître qu’ils ont bien commencé l’œuvre que nous continuons. »

Le cit. Rouleau… Il est désirable, pour assurer la réussite de ce Congrès, qu’on fasse disparaître la statue de Saint-Michel qui couronne la fontaine de ce nom. » (Violentes récriminations, rires rumeurs.)

Le cit. Bonne, au nom du bureau, proteste énergiquement contre les paroles du cit. Rouleau.

« Les ouvriers ne veulent rien renverser, ils ne songent qu’à édifier et à accomplir leur tâche par les moyens les plus pacifiques. »

Le cit. Nicaise (de Puteaux)… « Je vous propose