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Page:Terrail - La France socialiste.djvu/37

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Celui-ci, partagé entre des occupations commerciales lucratives[1] et ses travaux socialistes, les unes lui prenant plus de temps que les autres, laissa son ami au premier plan. Il le laissa paraître « en nom », lui-même se tenant à côté de lui ou derrière lui. Il ne lui disputa jamais la première place, que Marx conquit définitivement quand il publia, en 1867, le Capital.

Déjà à cette époque l’Association internationale des travailleurs était fondée.

Le 22 septembre 1864, dans un meeting ouvrier tenu à Londres, Marx avait lu et fait voter un projet d’association de tous les travailleurs de toutes les nationalités en vue de travailler à

    binet, pas un homme de foule. Il fit en sourdine tous ses coups d’autorité. Il cherchait toujours des alliés. Il ne s’exposait pas seul. Il avait, sous certains rapports, un tempérament moins bien organisé que celui de Michel Bakounine. Celui-ci était ce qu’on appelle un homme de premier élan. Marx était plutôt un homme habile, un politique, un homme d’intrigue. Il eût été dans un gouvernement un bon stratégiste.

  1. Fr. Engels est associé dans une maison de commerce de Manchester.