Page:Tertullien - Œuvres complètes, traduction Genoud, 1852, tome 3.djvu/111

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qu’il n’existait aucune Matière, et qu’elle ne comporte pas les qualités que lu lui attribues, plus il est prouvé que Dieu a créé toutes choses de rien. Disons-le toutefois. Hermogène en donnant à la Matière la même essence qu’à lui-même, c’est-à-dire, désordonnée, confuse, tumultueuse, emportée par un mouvement équivoque, agité, brûlant, s’est représenté lui-même dans cet échantillon de son art.